Musicienne, passionnée de chant, et curieuse insatiable dès qu’il s’agit de comprendre comment fonctionne le monde, j’allie d’abord sciences et son en devenant ingénieure en traitement audio numérique.

Je travaille dans l’industrie sur des sujets très intéressants, mais ce métier technique me fait vite prendre conscience d’un aspect de moi que j’ai oublié de prendre en compte : mon goût très prononcé pour le bien-être et l’harmonie, et mon envie de prendre soin des personnes avant tout.

Je prends donc le temps de me former pour devenir praticienne bien-être, ce qui me permet de créer un espace dans lequel je peux offrir pleinement ma douceur et mon écoute bienveillante, et dans lequel je peux accompagner des personnes vers un mieux-être durable.

Et c’est là que la vie m’amène à découvrir l’effet thérapeutique des vibrations sonores, qui agissent aussi bien sur le corps que sur l’esprit, et s’ajustent parfaitement au rythme de chacun. A tel point que je commence à rêver de m’y consacrer pleinement !

Dans un premier temps, je n’ose pas faire le pas, et je continue à donner la priorité au métier technique qui ne résonne pourtant plus du tout pour moi… Et c’est finalement grâce au choc d’un burn-out que je m’autorise enfin à aller vers à ce qui compte vraiment pour moi, et à mettre au service des autres tout ce qui me définit et tout ce que j’ai acquis au fil du temps et de la pratique.

Et aujourd’hui c’est un véritable bonheur pour moi d’associer mes passions pour le son et le soin afin d’accompagner toutes les personnes prêtes à s’engager vers une vie plus harmonieuse !

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Mes formations diplômantes/certifiantes
  • Ingénieur en électronique, spécialité traitement numérique du signal, notamment audio (Diplôme Bac + 5 de l’ENSEA, suivi de 12 ans d’expérience, aussi bien dans des groupes internationaux du CAC 40 que dans des PME)
  • Massage californien/suédois (certification de l’école Azenday)
  • Reiki (niveau “maître enseignant” I certifié par l’école de Masami Okamoto, suivie de plusieurs années de pratique)
  • Sonothérapie, en utilisant notamment des diapasons (niveau 3/3 certifié par l’école SomaEnergetics, suivie de plusieurs années de pratique)
  • Fleurs de Bach (niveau praticienne certifié par la formation de Carla Mujicar en plus d’une première approche certifiée au sein de la Fédération française d’aromathérapie, suivi de nombreuses heures de pratique)
  • Accompagnement alimentaire (pratique certifiée par Gabriella Tamas, en Alimentation ressourçante selon Taty Lauwers, suivie de nombreuses heures de pratique)
Tous les détails de l’histoire

Mon chemin a été riche de détours et s’est dessiné progressivement, au fil de ma passion pour la musique et de mon envie de contribuer au bien-être et à l’harmonie du monde.

Une enfance marquée par l’anxiété

Particulièrement sensible au son dès mon plus jeune âge, j’ai toujours eu besoin que la musique fasse partie de ma vie. A 6 ans, j’ai pu apprendre le solfège, le piano classique et le chant, et j’ai choisi la seule activité sportive qui se pratiquait en musique : la danse.

Cela me faisait beaucoup de bien. Car même si j’étais naturellement une excellente élève à l’école, bien appréciée de tous, je vivais dans une sorte d’angoisse permanente (beaucoup de peurs, d’inquiétude…).

En fait, je n’en avais pas du tout conscience, mais je cherchais toujours à être “parfaite” pour tout, et surtout pour tout le monde. En public, j’étais donc toujours aux aguets afin d’être sage, gentille, discrète, sérieuse etc. Et je croyais que c’était normal de faire ça, et que tout le stress que je vivais était juste une sorte de tare génétique.

La somatisation menant à la découverte d’autres médecines

Mon anxiété s’est très vite traduite directement dans mon corps : angines et crises d’angoisse toute petite, eczéma, toux coquelucheuse inexpliquée, en allant jusqu’à une hernie discale avec sciatique et douleurs lombaires à 16 ans !

Et comme il n’y avait pas trop de traitements adaptés à ces problèmes de santé, enfin surtout à mon âge, j’ai commencé à aller vers d’autres types de médecines que la médecine conventionnelle (homéopathie, ostéopathie, acupuncture, sophrologie, hypnose, naturopathie…).

J’ai alors découvert un univers fascinant, dans lequel on prend le temps de s’occuper de la personne au global (il ne s’agit pas ici de traiter les urgences vitales !), et dans lequel on écoute aussi l’état émotionnel et psychique, afin de chercher la cause qui relie tous les symptômes.

L’orientation professionnelle par défaut… et compromis de sécurité

Adolescente, je ne savais pas du tout quelle orientation prendre pour mes études. Je voulais absolument que la musique soit au cœur de mon métier, mais je n’ai même pas envisagé une seconde de devenir musicienne, musicologue, ou encore ingénieur du son. J’étais persuadée qu’il était impossible de gagner sa vie en faisant ça, et ça me faisait bien trop peur !

Le métier de musicothérapeute avait quand même retenu mon attention, car j’étais également très attirée par le soin. Mais depuis ma province, cela me semblait bien farfelu, et encore moins réaliste que de devenir musicienne. Et en plus, je ne me sentais pas du tout assez mature pour pouvoir être thérapeute quelques années après le bac !

J’ai donc opté pour une voie scientifique (ce qui me fermait le moins de portes, a priori, et qui n’était pas une voie « bouchée »), en espérant pouvoir travailler dans le traitement du son de façon technique. Je me suis vite retrouvée en Maths Sup / Maths Spé à passer des concours pour intégrer une « grande école » publique d’ingénieur. Je ne savais pas trop si ça me plairait, mais comme j’ai tout de suite été prise dans l’école que j’avais repérée pour sa filière Traitement du signal audio , j’y suis allée !

J’ai effectué mes stages dans la recherche sur des instruments de musique, pensant que ça pourrait être le plus intéressant pour moi. Mais je me suis vite rendu compte que le métier de chercheur ne me convenait pas plus que ça.

En sortant de l’école, j’ai donc accepté un poste d’ingénieur en audio numérique, pour voir (je considérais qu’il était quand même grand temps que je gagne ma vie à 22 ans !). Ça ne me faisait pas beaucoup rêver, mais bon, ça restait un bon compromis entre ma passion et mon besoin de sécurité…

Les années d’ingénierie… et des multiples activités extra-professionnelles

Une fois en poste d’ingénieur, j’espérais avoir de bonnes surprises en découvrant vraiment le monde de l’entreprise, et en travaillant tout de même pour améliorer un peu la vie quotidienne des gens.

Malheureusement, j’ai déchanté dès ma première expérience… Les valeurs de l’entreprise n’étaient pas du tout les miennes, et le métier m’apportait vraiment trop peu de joie. Il faut dire que je n’aimais pas beaucoup passer mes journées entières devant une machine, à ne faire que de l’informatique !

Pendant un temps, mes nombreux loisirs dans la musique et la danse m’ont permis de compenser. Mais ma santé physique a commencé à se dégrader, surtout que je ne m’en occupais pas beaucoup avec mon emploi du temps très rempli.

Et finalement, c’est quand j’ai chercher à gérer un peu mes douleurs physiques que j’ai découvert le massage, puis le reiki, et surtout mon bonheur à prendre soin des autres par le toucher, dans une connexion profonde et pleine d’humilité. J’ai donc décidé de me former. Et je n’ai pas cessé de pratiquer depuis !

Le burn-out, tournant professionnel

J’ai eu l’occasion de changer de poste et d’entreprise quelques fois. Mais rien n’y a fait, je ne voyais toujours pas ce que je faisais là. Et en plus, j’ai vécu à chaque fois des plans sociaux, un grand manque de respect envers les personnes, et des ambiances de profit court-terme où plus rien n’a de sens. Passé un temps, mes activités de loisirs et de bien-être n’ont plus du tout été suffisantes pour compenser ça. Surtout qu’elles me faisaient avancer en développement personnel. Donc je voyais de plus en plus clair sur ma situation, et je sentais que je m’enfonçais progressivement dans une impasse.

Au final, j’ai quand même tenu plus de 10 ans, et puis je me suis écroulée en burn-out total et profond. Mon corps et mon cerveau se sont mis au repos, et je ne pouvais plus bouger, lire, écouter la radio ou quoi que ce soit ! Mais j’ai tout de suite su que c’était ce qui allait me donner l’autorisation et la force d’oser prendre un risque en quittant cette voie professionnelle qui assurait ma sécurité matérielle, mais qui n’était vraiment pas la mienne.

Les découvertes de nouvelles thérapies

Pour récupérer du burn-out, dès que j’ai retrouvé la force de me déplacer un peu, j’ai entamé une thérapie et une démarche d’introspection profonde afin de me reconnecter à mes véritables besoins et envies.

Et cela a finalement été l’occasion pour moi d’explorer de nombreuses pistes autour de mes centres d’intérêt (la musique, notamment le chant, et l’accompagnement des personnes, notamment par le soin au sens holistique).

Mes problématiques à résoudre dans le cadre de l’épuisement sont également venues nourrir cette exploration (gestion de la sensibilité extrême et du stress, des émotions et des pensées, des tensions physiques et des douleurs, de l’énergie pour sortir de la fatigue chronique, mais également de ma digestion devenue catastrophique, avec beaucoup de réactions, même épidermiques, et des problèmes de glycémie et de compulsions etc.).

Et c’est ainsi que ma route a croisé de nombreuses méthodes, parmi lesquelles j’ai particulièrement retenu la thérapie par le son des diapasons, le chant de bien-être à associer au reiki, mais également les fleurs de Bach pour l’équilibre émotionnel, et la thérapie alimentaire basée sur l’Alimentation Ressourçante selon Taty Lauwers.

Une nouvelle activité professionnelle

M’étant formée aux outils qui m’avaient paru les plus pertinents et les plus fiables pour pouvoir m’occuper de moi en profondeur (mon côté scientifique m’ayant poussée à tester, vérifier, et choisir les formations les plus sérieuses possibles !), je me suis finalement mise à en faire bénéficier ma famille, mes amis, et des amis de mes amis.

Au vu des beaux résultats et du plaisir que j’avais à accompagner ces personnes, il m’est alors apparu comme une évidence de mettre toutes ses compétences au service du plus grand nombre, dans la douceur et la bienveillance.

J’avais enfin laissé émerger une activité qui me plaisait vraiment ! Les pièces du puzzle s’assemblaient enfin pour former une magnifique composition, dont je peux aujourd’hui faire profiter tous ceux qui en ressentent l’envie, au gré de leurs préférences, et à leur rythme !